jeudi 29 octobre 2009

Le tournage des films à Paris

Paris, star de cinéma les Tournages

Avec un film français sur deux tourné dans la capitale, le cinéma aime Paris, mais il n’est pas le seul. Entre les documentaires, les publicités, les séries, les courts-métrages, la capitale a accueilli l’an dernier 840 tournages, soit une augmentation de 10% par rapport à 2007 (765).

Françoise Lemoine

Le magazine de l’art de vivre au parisien : Cigale - 36, rue Scheffer - 75116 Paris http://www.cigalemag.com/articles/paris-star-de-cinema.htm

Neuf tournages sont réalisés chaque jour dans la capitale et 44 000 lieux servent de décor. Dans l’ordre de l’activité : les courts métrages, les films publicitaires, le contingent télé occupe également le devant de la scène avec 128 fictions et séries tournées l’an dernier. Côté cinéma, Paris a accueilli cent dix longs-métrages, avec en moyenne 10 jours de tournage par projet. Vingt réalisations étrangères dont cinq américaines ont été tournées à Paris. Une manne économique non négligeable pour la Mairie de Paris. L’an dernier, les films auraient renfloué de 650 000€ les caisses municipales, sans compter la publicité réalisée gratuitement sur la capitale.
QUAND PARIS S'OUVRE AU CINÉMA
« Cela fait fonctionner les industries techniques, mais aussi les restaurateurs et bien sûr le secteur du tourisme, se félicite Michel Gomez, délégué de la mission cinéma à la Mairie de Paris. D’après une étude IFOP, six touristes cinéphiles sur dix choisissent leur destination de vacances en fonction du film qu’ils ont aimé ». Ainsi, « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » a été suivi à travers le monde par vingt-huit millions de spectateurs. Le quartier de Montmartre s’en est aussitôt ressenti, comme « Da Vinci Code », réalisé au musée du Louvre par Ron Howard. « De plus en plus de lieux jusque-là interdits pour les tournages ouvrent leur porte, comme l’Hôtel de Ville, les musées, les piscines et les écoles » précise Michel Gomez. Quand on connait le montant d’une journée de tournage, on peut comprendre…
Au hit parade des sites fétiches : La Tour Eiffel. La star se fait payer 10 000 € par jour… Elle est suivie par le palais du Trocadéro (5 000€), puis le Sacré Cœur, la place de la Concorde, les Champs Elysées, Notre-Dame … « Les quartiers populaires, comme les X, XI, XVème sont aussi très demandés, poursuit le délégué général à la Mission Cinéma, tout comme le XIIIème avec la Grande Bibliothèque ou encore le XIXème, pour le canal Saint-Martin. Paris dispose d’un patrimoine riche et divers très apprécié. ».
OPÉRATION SÉDUCTION
Dans la capitale, comme en province, les élus font donc de gros efforts pour conserver les tournages. Non seulement un crédit d’impôt a été accordé il y a quatre ans pour les producteurs français, mais en décembre dernier un décret a été signé en ce sens pour les metteurs en scène étrangers : « Nous sommes sur un marché très concurrentiel, poursuit Michel Gomez. Nous devons donc faciliter la tâche des producteurs qui souhaitent venir tourner en France. C’est trop tôt pour savoir si le bilan est positif, car malheureusement le cinéma n’échappe pas à la récession économique. Selon Michel Gomez, tous les projets sont bons à prendre et la Mission Cinéma ne serait pas sélective : « Notre rôle n’est pas de jouer les censeurs. Nous accompagnons tout le monde, aussi bien les jeunes réalisateurs que les élèves des écoles de cinéma. Nous vérifions que tout est conforme, mais ce n’est pas à nous de sélectionner les tournages. Nous nous assurons que l’ordre public et les bonnes mœurs sont respectés, qu’un tournage n’a pas été réalisé récemment sur le même site, ou que le poids de la grue soit compatible avec le terrain. Nous voulons bien accueillir tous les tournages mais en bonne entente avec les riverains. »
Pour cela, la ville a signé en 2006 une charte de bonne conduite avec les professionnels du cinéma. La ville leur promet de faciliter la vie des équipes, mais eux doivent s’engager à prévenir les riverains de leur venue.
L’important est bien sûr que chacun vive en harmonie.
MOTEUR !
Les Parisiens se posent beaucoup de questions quand ils sont confrontés à des tournages dans leur quartier. La Mission Cinéma a donc créé sur son site Paris.fr « tourner à Paris », un blog pour répondre à toutes leurs interrogations. Nous en avons sélectionnées quelques unes et livrons les réponses pour certains sommaires, de la Mission cinéma.
-Qui délivre les autorisations ?
-Pour les tournages nécessitant plus de dix personnes, les sociétés de production doivent obtenir deux autorisations, l’une de la Mairie de Paris, l’autre de la préfecture de police. Quant au stationnement, c’est le commissariat du quartier qui délivre l’autorisation.
-Que gagne la Mairie de Paris sur ces tournages ?
-Tourner dans les rues de la capitale est gratuit. En ce qui concerne les prises de vue dans un jardin, un stade, une piscine, un musée ou un marché cela dépend de la redevance à la Ville de Paris. Les tarifs sont votés au Conseil de Paris.
-Les véhicules techniques paient-t-ils le stationnement ?
-Au même titre que les particuliers, les sociétés de production doivent s’acquitter des taxes de stationnement.
-Pourquoi les productions ont leur propre cantine et n’utilisent pas le restaurant ?
-Les restaurants ne peuvent accueillir cinquante voire quatre-vingts personnes au même moment, cela reviendrait à privatiser un restaurant ce qui n’est pas souhaitable pour la clientèle.
-Peut-on connaitre les adresses des tournages pour faire de la figuration ?
-Lorsqu’un tournage s’installe, l’équipe est déjà composée. Si on est intéressé, mieux vaut le faire en amont en consultant les revues professionnelles ou les sites Internet spécialisés.

Extrait de l’article de Françoise Lemoine du magazine Cigale - 36, rue Scheffer - 75116 Paris que vous pouvez retrouver sur internet à ‘adresse suivante : http://www.cigalemag.com/articles/paris-star-de-cinema.htm

Article proposé par Sylvie Carre secrétaire du C.A.C.P



mardi 27 octobre 2009

Les terrasses de café

Les terrasses des bistrots sont à Paris au soleil ce que les cils sont à une femme, un élément de charme imperceptible mais dont l'absence est immédiatement ressentie douloureusement. Nombreux sont encore ceux qui ont connu un Paris chaud et ensoleillé sans terrasses de café. Tristesse et désespoir, c'était en juin 40.

Une terrasse même inoccupée, c'est déjà un signe, un appel. Deux guéridons, trois chaises, c'est le signe que le café est ouvert. Dans la culture parisienne, la terrasse remonterait au 18ème siècle, avec un âge d'or sur les grands boulevards au siècle suivant.

Ces dernières années ont vu un renouveau de la terrasse avec les terrasses bâchées ou fermées et chauffées par des réchauds. Pour les bistrots et cafés, un établissement avec terrasse peut doubler le chiffre d'affaires.

Une terrasse de café est une occupation du domaine public. A Paris, cela implique une double demande d'autorisation. Cette autorisation est d'abord à demander à la Préfecture de police pour questions de sécurité. Si c'est non, pas la peine d'aller plus loin.

C'est la première déconvenue pour le bistrot qui n'est pas bien informé. En cas de changement de propriétaire, le droit de terrasse tombe d'office. Une nouvelle autorisation doit être demandée. Le vendeur qui vend son bistrot sur un volume de recettes ne va pas forcément l'informer de cet aspect des choses …

Sans opposition de la Préfecture, les services de la Ville de Paris s'emparent du dossier.

Car c'est la commune qui accorde un droit de terrasse ou d'étalage sur la voie publique. La réglementation est très précise. Elle est fonction de la largeur du trottoir, il convient de laisser un minimum de 1,60 m mais l'équipe de Bertrand Delanoë exige désormais 1,80 m de passage au piéton.

Pour contourner la demande d'une nouvelle autorisation, il suffit de garder le nom, ainsi le bistrot conserve son droit de terrasse. Dans les cessions de fonds de commerce, les bistrotiers ne se privent pas de ce stratagème. On cède les parts d’une société mais pas le nom, le commerçant conserve ainsi le droit de terrasse. En revanche, s’il y a une cession de parts avec changement de nom, la nouvelle entreprise doit alors faire une nouvelle demande d’autorisation. Etonnez-vous après que les bistrots ne changent pas de noms durant des années...et que Paris sera toujours Paris !

article pris sur : http://www.paris-bistro.com/business/comptoir/terrasse.html

mercredi 7 octobre 2009

Le travail le dimanche ?? Je n'y suis pas favorable.

Je n’y suis pas favorable, pour trois raisons. Tout d’abord, la loi telle qu’elle était avant la réforme n’était pas liberticide. Nous avions déjà 5 dimanches d’ouverture autorisés aux périodes commercialement les plus intéressantes. Et il existait déjà dans Paris sept zones touristique dans lesquelles les commerces avaient la possibilité d’ouvrir le dimanche et de déroger à la règle du repos dominical des salariés.

Ensuite, il me parait indispensable de laisser une place pour le temps social. L’économique n’est pas tout dans la vie ! Le dimanche, on se réunit en famille, en association, dans des clubs sportifs ou de loisirs,….

Le repos dominical permet de rythmer la vie sociale.

Enfin, je ne suis pas persuadé que la libéralisation du travail dominical sera créateur de richesse , car les actes d’achat vont simplement se déplacer d’un jour de la semaine vers le dimanche ; d’autant que depuis la mise en œuvre des 35 heures, les consommateurs ont des JRTT (Jours de Réduction du Temps de Travail), qu’ils utilisent souvent dans la semaine pour faire leurs achats.

J’ajoute que pour les commerçants indépendants, l’extension de l’ouverture dominicale posera des problèmes d’organisation. Jusqu’à présent, ils pouvaient ouvrir quand ils voulaient. Ils vont subir une pression telle qu’ils seront parfois incités à se rendre disponibles sans répit 7 jours sur 7. »

Patrick MOLHO (arts de la table), président de l’association des commerçants et entreprises de la rue de Rennes et de ses abords – ACERA (6e) et président du C.A.C.P

lundi 5 octobre 2009

L'ouverture des magasins le Dimanche et la LIBERTE

L’ouverture des magasins le dimanche ?

Et la liberté on l’avait oubliée ?

L’article 4 de la déclaration des droits de l’homme dit :

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »

Et la liberté d’entreprendre !

Reconnue par le Conseil Constitutionnel elle ne peut exister qu’en application de la loi. Il est loisible d’apporter des aménagements commandé par l’intérêt général à condition qu’ils n’en dénaturent pas sa portée.

La loi ne peut mettre en cause la liberté d’entreprendre, elle doit la mettre en œuvre s’exerçant bien sur dans ses limites.

Des chiffres ont été énoncés, afin d'évaluer l'effet économique d'une libéralisation du travail le dimanche, on parle de création de 20 à 30000 emplois, vu la crise, si on arrive à en préserver cinq à dix mille ce serait déjà formidable.

Mais l’enjeu du débat est ailleurs. C'est de la liberté de chacun qu'il s'agit. A ce titre, aucune interdiction, dans le respect de la durée légale du travail et des salariés, ne devrait empêcher l'activité dominicale. Ce débat montre combien notre pays peine à changer, et à être dans son temps.

Bernard Lament (Assureur) Président de l'Association des Commerçants de la rue Vignon, ACV et trésorier du C.A.C.P